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L' Ange rouge

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.19/5

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14 critiques: 3.93/5

visiteurnote
Pikul 4
OshimaGosha 5
nisei 4
Mounir 4.25
Miyuki 1
k-chan 4.5
JoHell 3.5
Izzy 4.25
hkyume 4.5
Cuneyt Arkin 4.5
Bastian Meiresonne 4
Anel-kun 3.5
White Snake 3.5


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La mort et la chair!

Certes, il s'agit là d'un film de guerre, particulièrement puissant et dérangeant, il est vrai. Néanmoins, il ne faut pas négliger l'autre asect de ce film qui est aussi une superbe réflexion sur la notion de chair: que ce soit l'amour charnel auquel se rééduque le défaillant médecin; la chair à canon qu'étalent les scènes d'opération sans pudeur car justement la chair ne s'appartient plus vraiment dès lors qu'elle est morte, ou encore cette chair qui, au plus haut degré du martyre ne veux pas mourir et laisser s'échapper la promesse du plaisir. Parceque les soldats sont ceux qui touchent au plus près de la mort ils sont ceux qui goûtent le plus pleinement l'exigence de la chair.

04 octobre 2005
par Cuneyt Arkin


Paix à son âme

Un nouveau regard sans compassion sur les conséquences néfastes de la Guerre (au Japon). Le premier tiers du film est d'une force inouïe, débutant sur le viol d'une infirmière (particulièrement innocente) par toute une chambrée d'infirmes dans un hôpital de guerre; puis enchaînanant sur des opérations inhumaines en temps de guerre - une vértiable boucherie. Le Noir et Blanc désamorce la couleur du sang giclant en abondance, mais qui renforce le côté morbide. L'infirmière pense réaliser de bonnes choses en couchant avec ses malades, mais tous finiront par mourir. Déclenchant sans doute des souvenirs refoulés, elle pense trouver l'amour et un paternel en la personne d'un chirurgien, accro de morphine. Métaphore de la perversion d'une guerre, l'innocence de la jeune femme est totalement bafouée et même en cherchant de faire le bien, elle ne rencontre que la mort. Pamphlet très dur, la violence psychologique est légèrement désamorcée dans la seconde partie du film, plus porté sur l'amour impossible. Reste, qu'il s'agit d'une oeuvre très forte à la portée moins philosophique que dans ''La Condition de l'Homme'', mais tout aussi spéctaculaire pour son époque.

13 avril 2005
par Bastian Meiresonne


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